SEJOURS 2016

Les séjours de l'année 2016 sont disponibles !

Cette année, je vous attends sur 11 séjours et 9 destinations ornithologiques, depuis le Massif Central forézien jusqu'à la lointaine Géorgie, ce sont plus de 250 espèces d'oiseaux qui peuvent être observés tout au long de l'année !

Il est possible de consulter la liste de ce qui a été vu durant les séjours 2015 pour vous faire une idée !

Tous les séjours sont disponibles auprès De l'agence de voyage Escursia, le détail des séjours est téléchargeable ci-contre

vendredi 17 juillet 2009

La curée de Montarcher ( printemps III)





Montarcher le 8 juin.

L'observation de vautours dans le départment de la Loire est de moins en moins exceptionnelle, avec deux colonies (Rémuzat et La Jonte) situées à moins de 200km. Mais assister à une curée, voilà qui est nettement plus original dans notre département !

Un spectacle à couper le souffle, mené de main de maître par 20 vautours fauve et une carcasse de mouton !!

Et encore, avons nous raté la curée principale, qui a eu lieu entre midi et deux, lors de notre arrivée, il ne restait en effet que quelques lambeaux de chair à récupérer...

Et il ne faut pas oublier les 2 milans royaux, les 2 milans noirs et les 2 grands corbeaux venus tout exprès faire bombance.

Toute l'après midi, ça a été un ballet incroyable de vautours, parfois très proche de nous, dans une ambiance très Pays basque...



Les vautours s'approchent, s'éloignent, tournent autour de la carcasse, s'en rapprochent avec d'infinies précautions, s'éloignent au moindre signe inquétant... Attendent que les milans et corvidés daignent osent enfin se poser...

Les milans, eux, chipent des morceaux épars, qu'il "cueillent" sans même se poser, avant de se les disputer dans d'incroyables cabrioles...

Les vautours, ont passé l'après midi d'un bord à l'autre de la vallée, allant et venant, observant, jugeant de la sécurité des lieux, pour enfin s'approcher peu à peu...

Et finalement, le plus courageux (le plus affamé ?) s'est posé, bien décidé à terminer ce qui pouvait l'être... Les yeux, d'abord, d'après ce que j'ai pu voir... et puis la chair encore attaché aux derniers os...

Un peu plus loin,n autour, milans et grands corbeaux attendent impatients, tandis que les dix neufs copains du goinfre tournent au dessus de nous a basse altitude...

Finalement, ce qui fera partir le vautour, c'est une promeneuse qui passe à 10 m de la carcasse, sans rien voir du spectacle !!!!

Un grand moment ! Merci à Maryse et Véro de m'avoir prévenu du spectacle qui se jouait !



Le lendemain, les vautours reviennent finir la carcasse, et les deux agneaux morts nés cachés un peu plus loin … Il semble qu'il y aie eu finalement pas mal de chose à grignoter puisque au vu du nombre de vautours autour de la carcasse...

Mais d'ou viennent ces vautours ? Rémuzat dans la Drôme ? Les Gorges la Jonte ?ou plus loin ? Impossible de le savoir, sauf pour l'un d'entre eux, bagué, et dont la lecture de bagues permettra de déterminer une origine espagnole...

Le Héron et les Foulques (un riche printemps II)



Ecopole du Forez, le 23 mai.

Un couple de foulques, devant l'observatoire finit d'élever deux jeunes déjà grnad. Les jeunes, seules pataugent dans la végétation aquatique, tandis que les adultes se nourrissent un peu plus loin.
Une ombre passe...
un grand oiseau aux ailes immenses se posent à 2 m des jeunes foulques. Il s'agit d'un Héron pourpré (Ardea purpurea) qui surveille du coin de l'oeil des parents, tout en se rapprochant à pas lents des jeunes qui s'éloignent, sans avoir l'air de trop bien percevoir un éventuel danger.

Le Héron s'avance, le cou replié déjà prêt à se détendre pour harponner le premier jeune qui passerait à sa portée...

Quand tout à coup, deux gerbes d'eau, deux boules noires arrivant sur le héron à toute vitesse: ce sont les parents qui viennent à la rescousse.

Leur stratégie est très simple. Nageant au pied du héron, ils se contentent de lui donner des petits coups de becs sur les pattes. Petites pichenettes qui n'ont pas l'air bien puissantes, mais répétées, et qui obligent le héron à reculer, en ayant simplement pour effet de bousculer l'équilibre somme toute assez précaire de l'échassier. Le héron observe les deux parents, tente un coup de bec sans grande conviction... jette un dernier regard aux jeunes qui se sont mis à couvert... Et décolle, va se percher dans un arbre un peu plus loin, et prend, nous semble-il un air dépité.

Et voila comment on fait fuir un prédateur 5 à 6 fois plus gros que soi !

Un riche printemps I

Voilà, la saison printanière 2009 est passée. Maintenant l'été s'est bien installé, toujours plus calme pour l'avifaune. Plus de migration, beaucoup moins de chanteurs, les oiseaux bien occupés à nourrir les petits restent bien cachés la plupart du temps... c'est le moment de revenir sur les observations passées, d'un printemps cette année très ensoleillé, et donc propice à de nombreuses et belles observations en Forez... jugez plutôt avec ce petit florilège...