SEJOURS 2016

Les séjours de l'année 2016 sont disponibles !

Cette année, je vous attends sur 11 séjours et 9 destinations ornithologiques, depuis le Massif Central forézien jusqu'à la lointaine Géorgie, ce sont plus de 250 espèces d'oiseaux qui peuvent être observés tout au long de l'année !

Il est possible de consulter la liste de ce qui a été vu durant les séjours 2015 pour vous faire une idée !

Tous les séjours sont disponibles auprès De l'agence de voyage Escursia, le détail des séjours est téléchargeable ci-contre

vendredi 24 septembre 2010

Ephéméride

Il y a longtemps que je n'ai pas donné de nouvelles. Voici donc un petit bilan des sorties de l'année 2010,  pour me faire pardonner. Et en attendant le programme 2011, et les quelques nouveautés encore sur le feu... Tout sera prêt d'ici le 15 octobre, j'espère !


Janvier
Sortie dans le brouillard... On ne voit pas a 50m, tout est blanc, glacé... Et pourtant, un à un ils sortirons... Plongeon imbrin d'abord, puis le catmarin... un peu plus tard sur l'étang voisin, c'est les fuligules nyrocas, milouinans, et puis la rare Harelde boréale... Autre étang, autre faune: survolant les huttes de castors et les rassemblements de nettes rousses, une mouette pygmée surgit de la brume et inspecte la surface de l'eau à la recherche de quelque débris comestible... Encore d'autres apparitions qui sortent de la brume comme des fantômes: Harle bièvre, Harle piette, Garrot à oeil d'or...

Un Plongeon dans le brouillard


Et où toutes ces raretés ? Près de Lyon, une base de loisirs qui revêtait ce jour la un caractère fantastique, et qui par grand froid accueille beaucoup, beaucoup d'oiseaux, et pas mal de raretés !

Février
Des milliers de canards, et parmi ceux si, des centaines de canards siffleurs, et parmi ceux ci, un rarissime siffleur américain... Enfin, d'après les informations... Recherches vaines. Ca ne marche pas à tous les coups. Mais peut importe, l'Ecopole du Forez en hiver c'est toujours de grands moments d'émotions, et cette fois ci il y avait tout de même trois Oies rieuses qui ont fui leurs toundra glacées pour passer l'hiver sous des cieux un peu plus cléments.

L'Ecopole en hiver

Mars
La grande marée en Baie de Somme. Moment intense, ou l'on fit cœur avec les éléments, qui ce jour la se montrent dans leur intensité et leur puissance fabuleuse... Spectacle étonnant de 5000 macreuses  en migration au dessus de l'océan, tandis que les premiers gorgebleues entonnent leur chants. Quelques cigognes nichent déjà, mais les cygnes chanteurs s'attardent encore. Les linottes sont omniprésentes mais l'on ne peut pas en dire autant des hirondelles qui peinent a arriver par ce printemps froid.
Et puis les habituels résidents, nicheurs ou de passage: hordes de bécasseaux de toutes sortes, dérangés par le passage du faucon pèlerin, huitriers et chevaliers, tadornes et canards pilets, fulmars boréaux et sternes caugeks sans oublier les phoques vautrés sur les bancs de sable, et qui se semblent accablés de chaleur tandis que l'on grelotte dans le vent !
Et, au loin... inattendus si loin des Alpes... quelques mouflons.

La Baie de Somme sous l'orage

Rouleaux du hâble d'Ault

Marée basse


Comme a chaque fois, en quelques jours, ce sont plus d'une centaine d'espèces d'oiseaux qui seront observées, dont ce superbe Grand Labbe, qui, abandonnant pour une fois le grand large, passe au dessus de la dune, a quelques mètres des observateurs, les inspectant de son air sévère et son oeil fixe.


Avril
La foret de Tronçais abritent quelques arbres remarquables, et dans ces arbres logent les pics... Quel festival !! Pic mar, épeiche, épeichette, noir, vert qui se poursuivent dans les frondaisons a cette saison des amours. Des cris de tous les cotés et finalement l'accouplement rare et en direct du pic noir a quelques mètres des observateurs !



Le chêne Sully

Forêt de Tronçais


Sans oublier l'aigle botté qui daigne faire une courte apparition, les tadornes de belon très inattendues en ce lieu et le cortège des petits oiseaux des bois, dont le roitelet triple bandeau fut l'ambassadeur ce week-end la, en se laissant longuement observer.

Lathrée pourpre


Mai
plein les yeux en Camargue avec encore une fois plus d'une centaine d'espèces observées en deux jours.
Bien sur il y a les flamants omniprésents et si spectaculaires, mais de sansouires en marais salant, beaucoup d'oiseaux font leur halte dans ce milieu si particulier et si menaçé, que ce soit pour se préparer a nicher, ou pour reprendre des forces dans leur migration. Bécsseaux minutes, cocorli, maubèches et varaibles, sternes naines pierregarin, caugeks et caspiennes, pies-grièches à tête rousse, coucou-geai, Glaréoles à collier, ibis falcinelles, hérons, aigrettes, guèpiers... la liste est longue ! Tandis que tous le sud de la France subit les aussaut d'une vague de froid tardive, les observateurs tout comme la pie-grièche à tête rousse regardent inquiet les lourds nuages noirs qui couvrent la Camargue. L'Aigrette des récifs a froid... Mais qu'est ce qui lui a pris de partir d'Afrique !

Sur la Digue à la Mer
Gravelots à collier Interrompus
Le grand spectacle camarguais

Bécasseaux maubèches, Sternes naines et pierregarin
Goéland railleur

Juin
Chaleur, lourde. Du mal a avancer. Les oiseaux sont cachés, bien a l'abri derrière les frondaisons. On recherche la fraîcheur des grands chênes qui dépassent de la haie du bocage roannais. La Huppe nous survole, silencieuse, elle aussi accablée de chaleur, le pic épeichette au frais sous les feuilles nous signale sa présence et ne se montre pas. La chaleur accablante écrase tout. La surface de l'Etang est immobile lisse comme un miroir, hérons, foulques et grèbes dorment.

Gorges de la Loire


Tout à coup, une onde légère trouble la surface de l'eau. Une forme minuscule qui se déplace lentement, créant un sillon léger. Juste une tête, minuscule et ovale: une couleuvre à collier traverse le plan d'eau vert. Elle s'approche de nous, bientôt on distingue le corps ondoyant sous l'eau du serpent qui s'approche de nous lentement, dans un silence total. Quelques minutes plus tard elle aborde la rive, le temps de se laisser admirer un instant et elle disparait entre les herbes... Et l'orage éclate enfin, libérant des trombes d'eau qui réveillent les courlis cendrés qui nous tournent autour en lançant leur grand cri mélancolique tandis que l'on court vers un abri...

Calioptéryx vierge


Juillet
Des guêpiers, encore des guêpiers, toujours des guêpiers qui pendant deux journées nous tournent autour, nous régalent de leurs couleurs vives, et de leurs acrobaties. Le Doubs coule en méandres larges aux confins de la Bourgogne et du Jura, laissant apparaître de belles iles de gravier que les Petits Gravelots et les Chevaliers cublancs ont investis.
Plus de 70 espèces observées sur quelques kilomètres de rives, en ce début de Juillet ou les oiseaux sont supposés être discrets, du grand spectacle orchestrée par une foule emplumée, depuis le brillant Rouge-queue-à front blanc, jusqu'au Héron pourpré discret mais omniprésent, sans oublier les fauvettes babillardes, les bihoreaux, les busards cendrés, et tant d'autres...

Tournesols de la Basse Vallée du Doubs

Lézard des souches